Dans le but de faire un point à 360° sur la planification de production industrielle, Michael Valentin, directeur associé chez OPEO, fait le point avec Thibaut Wilhelm, CEO d'Oplit sur les différents besoins et axes opérationnels des industriels d'aujourd'hui.
Certaines choses sont des choses classiques mais qui restent quand même extrêmement importantes.
La première, c'est comment se libérer de la bureaucratie. Ce n'est pas spécifique à la planification de production industrielle, mais tout de même.
J'ai vu près de deux cent cinquante sites depuis le début de ma carrière. À chaque fois, j'aime passer du temps avec les planificateurs et les ordonnances. Ce sont des métiers que je trouve passionnants, qui sont vraiment au noeud de toute la fabrication.
Et ces gens-là, c'est juste incroyable ce qu'ils ont dans leur tête. Ils ont tout un tas de choses qui ne peuvent pas mettre sur le papier, mais il n'y a qu'eux qui les connaissent. Donc il y a une charge mentale énorme à cause de toutes les contraintes liées à la fabrication et des contraintes qui viennent des clients, des produits. Et en plus de ça, ils ne sont en général pas aidés par leurs outils. Ce sont les champions du monde des tableaux croisés dynamiques excel.
Ils doivent croiser les données qui viennent de l’ERP, qui viennent parfois du MES, qui viennent parfois de fichiers qui sont faits par la qualité, parce qu'il y a eu des retards et des plans d'action pour le rattraper. Bref, c'est un enfer.
Encore récemment, j'ai rencontré une planificatrice dans le luxe qui travaillait dans une tannerie, et en fait le principal point de douleur, certes, c’était d'améliorer évidemment la compétitivité du site, mais c'est aussi de la libérer de ces tâches là, parce que c'est comme ce sont des ressources rares, et si vous ne faites pas quelque chose pour que ces gens-là se sent mieux dans leurs baskets, vous prenez le risque qu’ils jettent l'éponge, qu’ils aillent ailleurs ou qu’ils changent de métier.
Donc retenir ses ressources là, c'est hyper important. Favoriser la transmission de leur savoir également, et pour faire cela, il faut absolument les outiller beaucoup plus. Et avec le digital et des solutions comme Oplit, il existe des outils qui permettent de faire ça.
Ensuite, le second sujet concerne l'autonomie des équipes, notamment côté production. Il faut tout simplement que la priorité soit claire, pour tout le monde et à tout instant, et que potentiellement les organisations se fassent d'elles même, que les équipes soient agiles.
Et le dernier point opérationnel, c’est la facilitation des prises de décisions, à tous les niveaux. C'est optimiser une séquence, savoir que tel produit va arriver rapidement et que je ne vais pas avoir réglé ma machine parce qu'il est sur le poste amont juste avant et qui va arriver dans une heure. C'est savoir que je vais avoir un mur de charges dans deux trois mois et que je dois recruter des personnes. C'est savoir que telle commande ou tel client est devenu urgent, et est un fast track.
Ce sont toutes ces choses-là qui permettent vraiment d'optimiser la performance du site. Mais la clé du succès, c'est que la décision puisse être prise le plus bas possible. Les organisations qui dysfonctionnent sur ce point, ce sont les organisations où toutes les décisions sont prises en haut, en étant trop loin des contraintes du terrain et des réalités de ce qui est vécu par les opérateurs au niveau des machines.
Il faut faciliter (et le digital est un super vecteur pour ça) la prise de décision pour qu'elle soit prise tout en bas et que les gens aient conscience de ce qui va leur arriver dans une semaine ou demain. Et si vous n'avez pas les bonnes règles de gestion, du coup, chacun s’organise localement, ce qui est logique et intelligent, sauf que vous n’optimisez pas global.
Donc faire en sorte que les décisions soient prises correctement, au bon niveau, qu’elles soient partagées et collaboratives, c'est un enjeu énorme dans la planification de la production des industriels.
Et avoir des bonnes règles de flux de terrain peut beaucoup aider. Limiter les encours en faisant du juste à temps est une bonne option. Maintenant, avec digital et des systèmes de CONWIP, ça permet de s'assurer qu'on fonctionne à encours stable. Et ensuite, tout est beaucoup plus facile à gérer parce que on prend des décisions sur des potentialités qui sont pas ne sont pas aussi exponentielle que si on laissait entrer tout l’encours car autrement il y aurait tellement d'options possibles que tout le monde serait perdu.
Et le dernier point opérationnel, c’est la facilitation des prises de décisions, à tous les niveaux. C'est optimiser une séquence, savoir que tel produit va arriver rapidement et que je ne vais pas avoir réglé ma machine parce qu'il est sur le poste amont juste avant et qui va arriver dans une heure. C'est savoir que je vais avoir un mur de charges dans deux trois mois et que je dois recruter des personnes. C'est savoir que telle commande ou tel client est devenu urgent, et est un fast track.
Ce sont toutes ces choses-là qui permettent vraiment d'optimiser la performance du site. Mais la clé du succès, c'est que la décision puisse être prise le plus bas possible. Les organisations qui dysfonctionnent sur ce point, ce sont les organisations où toutes les décisions sont prises en haut, en étant trop loin des contraintes du terrain et des réalités de ce qui est vécu par les opérateurs au niveau des machines.
Il faut faciliter (et le digital est un super vecteur pour ça) la prise de décision pour qu'elle soit prise tout en bas et que les gens aient conscience de ce qui va leur arriver dans une semaine ou demain. Et si vous n'avez pas les bonnes règles de gestion, du coup, chacun s’organise localement, ce qui est logique et intelligent, sauf que vous n’optimisez pas global.
Donc faire en sorte que les décisions soient prises correctement, au bon niveau, qu’elles soient partagées et collaboratives, c'est un enjeu énorme dans la planification de la production des industriels.
Et avoir des bonnes règles de flux de terrain peut beaucoup aider. Limiter les encours en faisant du juste à temps est une bonne option. Maintenant, avec digital et des systèmes de CONWIP, ça permet de s'assurer qu'on fonctionne à encours stable. Et ensuite, tout est beaucoup plus facile à gérer parce que on prend des décisions sur des potentialités qui sont pas ne sont pas aussi exponentielle que si on laissait entrer tout l’encours car autrement il y aurait tellement d'options possibles que tout le monde serait perdu.
Et le dernier point opérationnel, c’est la facilitation des prises de décisions, à tous les niveaux. C'est optimiser une séquence, savoir que tel produit va arriver rapidement et que je ne vais pas avoir réglé ma machine parce qu'il est sur le poste amont juste avant et qui va arriver dans une heure. C'est savoir que je vais avoir un mur de charges dans deux trois mois et que je dois recruter des personnes. C'est savoir que telle commande ou tel client est devenu urgent, et est un fast track.
Ce sont toutes ces choses-là qui permettent vraiment d'optimiser la performance du site. Mais la clé du succès, c'est que la décision puisse être prise le plus bas possible. Les organisations qui dysfonctionnent sur ce point, ce sont les organisations où toutes les décisions sont prises en haut, en étant trop loin des contraintes du terrain et des réalités de ce qui est vécu par les opérateurs au niveau des machines.
Il faut faciliter (et le digital est un super vecteur pour ça) la prise de décision pour qu'elle soit prise tout en bas et que les gens aient conscience de ce qui va leur arriver dans une semaine ou demain. Et si vous n'avez pas les bonnes règles de gestion, du coup, chacun s’organise localement, ce qui est logique et intelligent, sauf que vous n’optimisez pas global.
Donc faire en sorte que les décisions soient prises correctement, au bon niveau, qu’elles soient partagées et collaboratives, c'est un enjeu énorme dans la planification de la production des industriels.
Et avoir des bonnes règles de flux de terrain peut beaucoup aider. Limiter les encours en faisant du juste à temps est une bonne option. Maintenant, avec digital et des systèmes de CONWIP, ça permet de s'assurer qu'on fonctionne à encours stable. Et ensuite, tout est beaucoup plus facile à gérer parce que on prend des décisions sur des potentialités qui sont pas ne sont pas aussi exponentielle que si on laissait entrer tout l’encours car autrement il y aurait tellement d'options possibles que tout le monde serait perdu.
Et le dernier point opérationnel, c’est la facilitation des prises de décisions, à tous les niveaux. C'est optimiser une séquence, savoir que tel produit va arriver rapidement et que je ne vais pas avoir réglé ma machine parce qu'il est sur le poste amont juste avant et qui va arriver dans une heure. C'est savoir que je vais avoir un mur de charges dans deux trois mois et que je dois recruter des personnes. C'est savoir que telle commande ou tel client est devenu urgent, et est un fast track.
Ce sont toutes ces choses-là qui permettent vraiment d'optimiser la performance du site. Mais la clé du succès, c'est que la décision puisse être prise le plus bas possible. Les organisations qui dysfonctionnent sur ce point, ce sont les organisations où toutes les décisions sont prises en haut, en étant trop loin des contraintes du terrain et des réalités de ce qui est vécu par les opérateurs au niveau des machines.
Il faut faciliter (et le digital est un super vecteur pour ça) la prise de décision pour qu'elle soit prise tout en bas et que les gens aient conscience de ce qui va leur arriver dans une semaine ou demain. Et si vous n'avez pas les bonnes règles de gestion, du coup, chacun s’organise localement, ce qui est logique et intelligent, sauf que vous n’optimisez pas global.
Donc faire en sorte que les décisions soient prises correctement, au bon niveau, qu’elles soient partagées et collaboratives, c'est un enjeu énorme dans la planification de la production des industriels.
Et avoir des bonnes règles de flux de terrain peut beaucoup aider. Limiter les encours en faisant du juste à temps est une bonne option. Maintenant, avec digital et des systèmes de CONWIP, ça permet de s'assurer qu'on fonctionne à encours stable. Et ensuite, tout est beaucoup plus facile à gérer parce que on prend des décisions sur des potentialités qui sont pas ne sont pas aussi exponentielle que si on laissait entrer tout l’encours car autrement il y aurait tellement d'options possibles que tout le monde serait perdu.