La méthode des Potentiels Metra (MPM)

Afin de comprendre la mécanique de la MPM, prenons un exemple simplifié, soit un projet qui nécessite de réaliser 5 tâches.

Certaines tâches nécessitent la réalisation d’autres tâches pour être effectuées.

Lorsqu’on intègre ces informations dans un modèle MPM, nous obtenons le graphe ci-dessous :

À la date de début, on peut lancer deux tâches en simultanées (A et B). La tâche C nécessite la réalisation de la tâche A. Et la tâche D nécessite la réalisation de la tâche A et B.

La tâche A demande 2 unités de temps (jours dans notre exemple) pour être réalisée alors que la tâche B demande 4 jours. Ainsi, la tâche D ne peut pas débuter avant 4 jours.

Une fois cette logique intégrée, on peut déterminer un chemin critique (signalé en rouge sur le graphe) qui représente la séquence de tâches la plus longue entre le début et la fin du projet. Il correspond au temps incompressible de réalisation du projet.

Bien que cet exemple soit simplifié, dans la réalité, les graphes MPM peuvent contenir des centaines de tâches différentes et s’étaler sur plusieurs mois, voire années.

De manière générale, il est toujours vrai qu’un graphe possède une date de début et de fin. Entre ces deux dates, chaque tâche est représentée par un sommet.

Pour chaque tâche, on connaît sa durée, sa date de début (au plus tôt et au plus tard).

Le graphe se lit de gauche à droite et les contraintes de succession entre les tâches sont symbolisées par des flèches (dits arcs) qui symbolisent les relations d’antériorité des tâches.

À partir de ce graphe, on peut déterminer le chemin critique du projet qui correspond à la séquence de tâches la plus longue entre le début et la fin du projet.

La méthode MPM permet d’avoir une représentation visuelle de l’organisation du projet et de connaître rapidement sa durée incompressible. 

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